Milan, London and Paris: Cities as Interfaces in Elizabeth Bowen’s To the North

Fiche du document

Date

30 janvier 2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2802-2777

Organisation

OpenEdition

Licence

info:eu-repo/semantics/openAccess


Résumé 0

Cet article s’attache à montrer que l’influence du cinéma sur l’écriture d’Elizabeth Bowen ne se limite pas aux romans tardifs, mais peut être relevée dès les années trente, en particulier en ce qui concerne l’écriture de la ville dans To the North (1933). Ce roman est imprégné d’une vision cinématographique, véritable filtre esthétique qui vient transformer la perception que les personnages ont des paysages urbains. La ville n’est plus un espace à parcourir mais une surface plane couverte de jeux de projections, d’images cadrées en mouvement ou d’incrustations. Entre ouverture et fermeture, la ville-écran devient une interface, une fenêtre tout en supprimant toute profondeur. L’écriture qui naît de cette hybridité esthétique mène à l’émergence de personnages-spectateurs qui, bien que percevant la ville avec acuité, lui demeurent cependant toujours extérieurs.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en