Dark City, White City: Chicago’s World Columbian Exposition, 1893

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30 janvier 2024

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Hélène Valance, « Dark City, White City: Chicago’s World Columbian Exposition, 1893 », Anglophonia Caliban/Sigma, ID : 10.4000/caliban.1726


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L’Exposition Universelle de Chicago s’ouvre, en 1893, sur un spectacle inédit: la Cour d’Honneur de l’Exposition, illuminée par des milliers d’ampoules à incandescence, bientôt connue sous le nom de "White City". Pour des millions de visiteurs, "White City" est une révélation, et la prolifération des vues nocturnes de la Cour d’Honneur, en images comme dans les textes, atteste de l’importance de l’événement. White City suscite les éloges quasi unanimes des visiteurs, qui semblent projeter sur les façades immaculées de l’Exposition leurs ambitions, fantasmes et angoisses. Malgré son ostensible neutralité, cette dernière révèle en effet plus sur son époque que ses admirateurs n’oseraient en avouer. A une époque où les identités se définissent par jeux de contrastes, White City se voit opposée à une "Dark City" protéiforme, une obscurité omniprésente qui participe de façon paradoxale à sa splendeur. Contrastes et contradictions abondent dans cette White City censée représenter non pas l’Amérique contemporaine mais son au-delà idéal. L’électricité, à la fois force de la nature et technologie ultra-moderne, joue un rôle central dans la célébration monumentale que les Etats-Unis s’offrent à eux-mêmes et au reste du monde : elle est l’étoffe des rêves dont se revêt l’Amérique, mais elle incarne aussi toutes ses ambiguïtés.

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