27 mai 2015
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François Degrande, « Escritura y duelo en El limonero real de Juan José Saer », Caravelle, ID : 10.4000/caravelle.1069
L’article prétend expliciter les contours de la tension que l’on observe autour du concept de deuil dans le quatrième roman de l’écrivain argentin Juan José Saer (1937-2005), El limonero real (1974). Partant de l’anthropologie du deuil, nous essayons de prouver que Saer offre dans la plus noire de ses œuvres tous les traits conflictuels de la relation énigmatique entre l’incorporation et l’introjection (Abraham y Torok). Ce travail rend également hommage à la puissance novatrice de Saer dans El limonero real : l’auteur est parvenu, entre autres défis d’écriture, à orchestrer une fusion maladive entre une prose poétique répétitive, soufflée par l’objectivisme du Nouveau roman, et un problème humain, proche de l’objectivation psychanalytique.