19 octobre 2020
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Fernando Aínsa, « Palabras nómadas », Caravelle, ID : 10.4000/caravelle.7447
La nouvelle narration latino-américaine reflète l’importance prise par les figures de l’exode et de l’exil, exalte la « condition nomadienne », les notions de déracinement et de « fugitif culturel », d’«artiste migratoire », comme composantes de l’identité dans le cadre des processus de globalisation. L’écrivain vit à présent, volontairement, hors de sa tribu », la nation qui traditionnellement le protégeait : ceci entraîne une révision de l’idée de « littérature nationale » et se traduit par une interdépendance profonde, favorisée par la multiplicité des canaux de circulation et de diffusion, comme une cartographie nouvelle de l’appartenance fondée sur des flux segmentés et combinés qui traversent et brouillent les frontières existantes. Nous soulignerons ici l’importance de l’extraterritorialité et de la transnationalité dans leurs expressions actuelles.