7 octobre 2016
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Béryl Schlossman, « Baudelaire, le poète, l’étranger », Carnets, ID : 10.4000/carnets.1224
L’étrange et l’inconnu reviennent souvent sous la plume de Baudelaire, où ils signalent la présence d’un phénomène ou d’un être digne de l’événement poétique. Or dans sa poésie, dans ses écrits intimes et dans ses essais, la présence de l’étranger en tant que tel est partout et invisible en même temps.Etant donné la vision aiguë de l’anonymat et de la grande ville, la question se pose du statut caché de l’étranger dans cette œuvre liminaire de la modernité. Une lecture suscitée par « L’Etranger », le premier poème en prose du Spleen de Paris, suit les traces de ces personnages énigmatiques chez le grand poète de la modernité parisienne.