7 octobre 2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1646-7698
https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Robalo Cordeiro Cristina, « « Rien de ce qui est humain ne m’est étranger » », Carnets, ID : 10.4000/carnets.1241
Le contexte mondialisé où nous vivons, avec ses drames humains par millions (réfugiés, émigrés, exilés, déportés), aurait tendance à nous faire oublier, devant l’urgence de l’action et l’obligation de la solidarité, la difficulté théorique de la notion d’étranger. De Térence à Plaute, de Freud à Levinas, du monde latin au monde judaïque, de l’antiquité à notre temps, le statut social, mais plus encore, métaphysique de l’Etranger, ne peut en définitive se définir que dans les termes éthiques d’une extériorité non pas « assimilée » mais respectée dans sa transcendance.