29 mai 2022
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David Vrydaghs, « Usages et mutations de l’ironie dans l’œuvre de Sophie Divry », Carnets, ID : 10.4000/carnets.13469
Protéiforme, l’œuvre de Sophie Divry, commencée en 2010, intrigue par son rapport à l’ironie. Elle semble en effet sans cesse la convoquer, en particulier au début du parcours de la romancière, alors que Divry elle-même n’emploie jamais le terme. Par ailleurs, les formes de l’ironie évoluent aussi dans cette œuvre, d’une ironie sarcastique, sensible en particulier dans La Cote 400 et La Condition Pavillonnaire, à une ironie du sort, placée au cœur des derniers textes parus (Trois fois la fin du monde, Cinq mains coupées). C’est ce parcours en ironie qui sera retracé dans cet article : l’exploration des formes retenues comme de leurs effets de sens se prolongera par la formulation d’une série d’hypothèses expliquant les changements observés chez Divry au cours de la décennie écoulée.