L’ironie dans la fiction documentaire : un renouvellement de l’engagement littéraire ?

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29 mai 2022

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Stéphanie Arc, « L’ironie dans la fiction documentaire : un renouvellement de l’engagement littéraire ? », Carnets, ID : 10.4000/carnets.13565


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Face à l’urgence écologique, certaines fictions contemporaines françaises (dont Féerie générale d’Emmanuelle Pireyre), auxquelles se rapporte mon travail d’écriture dans une perspective de recherche-création, allient enquête documentaire et ironie pour interroger, ou dénoncer, certains problèmes environnementaux. Conscientes que les faits ne sont jamais bruts mais construits, ces narrations privilégient une approche critique du réel et des discours, en faisant de l’ironie un outil de soft power. Elles mettent alors à profit sa dimension axiologique pour susciter la réflexion, voire l’action chez les lecteurs, renversant l’idée selon laquelle l’ironie serait un pur jeu formel, voire qu’elle éloigne la littérature d’une implication éthique ou politique. Ce faisant, elles renouvellent la notion d’engagement littéraire, en constituant ce que je propose d’appeler une forme d’engagement « dégagé ».

Faced with the ecological emergency, certain contemporary French fictions (including Emmanuelle Pireyre's Féerie générale), to which my own practice-based research and creative writing relate, combine documentary investigation and irony to draw attention to environmental problems. Well aware that facts are never raw but always constructed, these narratives take a critical approach to reality and discourse, making irony a tool of soft power. They take advantage of its axiological dimension to provoke reflection and even action in readers, reversing the idea that irony is a purely formal game, or that it distances literature from ethical or political questions. In doing so, they renew the notion of literary engagement, constituting what I propose to call a form of engagement “dégagé” (disengaged engagement or casual commitment).

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