Le chant novarinien en voix-poème : vers la justesse de l’oralité

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29 novembre 2022

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Alexandra Gaudechaux, « Le chant novarinien en voix-poème : vers la justesse de l’oralité », Carnets, ID : 10.4000/carnets.13933


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Beaucoup des spectacles écrits et mis en scène par le dramaturge Valère Novarina sont parcourus de chansons interprétées par des comédiens qui ne sont pas chanteurs. Il ne s’agit pas pour ses acteurs de « bien chanter » ni de « chanter juste » mais de « juste chanter » et de travailler notamment l’oralité. Une oralité qui semble constitutive du jeu de l’acteur novarinien, lorsque sa manière de chanter, autant que de jouer, mesure sa justesse à l’aune de la possibilité – pour celui qui chante autant que pour celui qui écoute – de renouer avec sa propre voix. La voix de l’acteur se fait alors voix-poème, pour reprendre ici Henri Meschonnic, son oralisation fait sujet et le langage, mémoire. La chanson, chez Novarina, ouvrirait ainsi sur la mémoire du sujet en train de se dire, mémoire qui se mêle à l’histoire tout en réintroduisant de façon burlesque, dans l’enceinte du théâtre, paroles d’en bas et chants populaires.

Many of the theatre performances written and directed by playwright Valère Novarina feature songs performed by actors who are not singers. It is not a question for these actors of “singing well” nor of “singing in tune” but of “just singing” and thus working on orality. An orality that seems constitutive of the game of the Novarinian actor, when his singular way of singing joins the accuracy of the sharing of his song and the possibility, for those who listen, to reconnect with their own voice. The voice of the actor then becomes voice-poem, to use Henri Meschonnic here, his oralization makes subject and language, memory. The song, at Novarina, would open on the memory of the subject in the process of saying itself, memory which mixes with history while reintroducing in a burlesque way, within the enclosure of the theater, words from below and popular songs.

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