5 octobre 2016
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Rey Mimoso‑Ruiz Bernadette, « Les îles lecléziennes : mémoire et initiation », Carnets, ID : 10.4000/carnets.1446
L’espace privilégié que constitue l’île appartient aux paysages lecléziens dont les deux romans Le Chercheur d’or et La quarantaine expriment l’essence pour en donner la portée symbolique. Liées à l’histoire de sa famille mais aussi attachées aux lectures d’enfance et aux rêves d’aventure, les îles lecléziennes sont porteuses d’une poésie faite du paradoxe où l’évasion vers les horizons marins le dispute au sentiment d’être prisonnier d’une terre isolée. Cet article se donne pour objectif l’étude des îles lecléziennes dans leur dimension sociohistorique où se retrouvent les composantes de la colonisation, mais aussi l’évocation d’une enfance réinventée. L’espace insulaire des Mascareignes, sous des couleurs parfois utopiques, prend la dimension d’un territoire propice à la rencontre avec l’altérité et à l’initiation au sacré par l’entremise de l’insulaire, renversant les codes établis dans les romans traditionnels.