5 octobre 2016
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Maria de Fátima Outeirinho, « L’île et l’archipel chez Erik Orsenna », Carnets, ID : 10.4000/carnets.1461
Deux étés (1997) ou L’entreprise des Indes (2010) d’Erik Orsenna permettent, à titre divers, l’exploration du rôle de l’île, inscrit, et dans une mythographie personnelle et dans une mythographie collective, voire historique. De fait, l’approche de ces deux ouvrages peut être mené de façon indépendante, en considérant les valeurs symboliques de l’île dans chacun des univers fictionnels, aux raccourcis pseudo-autobiographiques ou pseudo-biographiques selon le cas, mais une approche plutôt relationnelle dans le cadre global de l’ouvrage d’Orsenna s’avère pertinente, ayant trait à une conception de création littéraire en archipel où chaque ouvrage se présente en tant qu’île située dans cette mer principale, pour reprendre la source étymologique du terme. Il s’agira donc dans notre article de réfléchir, d’une part, sur le fonctionnement de l’île dans les univers diégétiques des deux œuvres citées ci-dessus et, d’autre part, de considérer les apports heuristiques du concept archipel pour ce qui est de la constitution de réseaux de communication entre les îles.