5 octobre 2016
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Isabelle Simões Marques, « Insularité et intranquillité dans Les Silences de Porto Santo d’Alice Machado », Carnets, ID : 10.4000/carnets.1471
Les silences de Porto Santo, roman à thème insulaire, présente une île duelle à la représentation symbolique très forte. La mer, immense et infinie qui s’étend sur la plage de Porto Santo, marque le silence des différents personnages, vivants ou morts. L’île prend un statut de métaphore poétique ou politique (Fougère, 1995) et les mots acquièrent un troisième sens (Bachelard, 1957), celui d’une pensée exprimée pour entrer en union avec le passé et le vécu des personnages. Ainsi, l’espace géographique et le texte sont mis en relation. Le récit d’île se caractérise par un effort pour faire se correspondre l’espace et le temps. Il existe une homologie structurelle entre le micro-espace de l’île et le micro-récit. L’insulat géo-physique rejoint l’isolat narratif avec le but de montrer le lien qui unit la forme d’un espace et le moment d’une histoire. Cet article se propose donc d’étudier les problèmes narratologiques posés par l’insertion et l’encadrement du micro-récit insulaire dans la trame romanesque.