« Une voix presque mienne » 

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31 mai 2018

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Véronique Le Ru, « « Une voix presque mienne »  », Carnets, ID : 10.4000/carnets.2601


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Tout poète ne doit-il pas inventer sa langue, y compris dans sa langue natale ? Tout poète ne se sent-il pas si étranger dans sa propre langue qu’il lui faut y inventer la sienne ? Que signifie le choix d’écrire des poèmes dans une autre langue que sa langue maternelle ? C’est à partir de Rilke que nous allons poser cette question, lui qui choisit entre 1924 et 1926, à la fin de sa vie donc (il meurt le 30 décembre 1926), d’écrire ses poèmes en français. Il en écrit quatre cents environ dont Vergers, les Quatrains valaisans, les Roses, Les Fenêtres, Tendres impôts à la France, Le carnet de poche. Mais que signifie pour Rilke écrire des poèmes en français ? Nous voudrions tenter ici une réévaluation du recueil Vergers, qui réunit une bonne partie de ces poèmes. Rilke s’est expliqué lui-même sur son choix d’écrire dans une « langue prêtée » à laquelle il veut rendre hommage par le seul don qu’il puisse lui faire, des poèmes.

Every poet has to invent his own language, even if it is in his native language. Every poet is a foreigner in his native language, that is the reason he has to invent his own language. But what does it mean for a poet writing in another language than his own language? This question is asked with regard to Rilke and his choice to write poetry in french, in the end of his life, between 1924 and 1926 (he is died on the 30th December 1926). He wrote about four thousands poems in french : Vergers, les Quatrains valaisans, les Roses, Les Fenêtres, Tendres impôts à la France, Le carnet de poche. Our purpose is to evaluate his compilation of french poems Vergers. Rilke explained his self on his choice to write in a « lent language »: he wanted to honour the French language by the unical gift he could do, that is to say poems.

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