18 janvier 2024
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Christophe Pradeau et al., « Des traductions de Ruskin à celle du « livre intérieur » », Catalonia, ID : 10.4000/catalonia.6456
Proust consacre six ans de sa vie, de 1899 à 1905, à traduire et annoter John Ruskin. Comment un chantier collectif, impliquant sa mère et des amis comme Marie Nordlinger, l’aura-t-il conduit, une fois refermé « l’ère des traductions », à se consacrer à la traduction de soi-même, autrement dit au déchiffrement du « livre intérieur » ? Comparer la conception et la pratique proustiennes de la traduction à celle du pastiche, deux activités « synthétiques » mais qui ont une contrepartie « analytique », permet d’apporter des éléments de réponse à cette question.