« Certains lieux de la peinture », comme expérience ontologique, de révélation chez María Zambrano 

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3 mars 2024

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Lacau St Guily Camille, « « Certains lieux de la peinture », comme expérience ontologique, de révélation chez María Zambrano  », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine (de 1808 au temps présent), ID : 10.4000/ccec.16394


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Par la peinture, comme elle en témoigne dans plusieurs de ses écrits, entre autres dans Algunos lugares de la pintura, à travers son essai autobiographique, Delirio y destino, ou encore dans son texte intitulé « El idiota » et dans tous ses essais consacrés au « Niño de Vallecas » de Velázquez, María Zambrano vit des expériences personnelles et « privilégiées », avec l’être. La peinture lui offre des « révélations ». Certaines œuvres magistrales peuvent mettre en présence de l’âme des choses et de tout être, dans l’événement d’une rencontre, qui surgit ou qui peut se tisser dans la durée, dans une forme de metanoïa du cœur et de l’intelligence, des yeux et des oreilles, conduisant Zambrano à percevoir le sublime dans le non-être, dans l’abîmé, le méprisé, le tout-petit, les choses simples, humbles, à s’étonner devant un visage sans éclat apparent, que l’humanité rejette.

A través de la pintura, como muestra en varios de sus escritos, entre otros en Algunos lugares de la pintura, en su ensayo autobiográfico, Delirio y destino, o en su texto titulado “El idiota” y en todos sus ensayos dedicados al “Niño de Vallecas” de Velázquez, María Zambrano tiene experiencias personales y “privilegiadas” con el ser. La pintura le ofrece “revelaciones”. Ciertas obras magistrales pueden llevar el alma de las cosas y de cualquier ser a la presencia de un encuentro, que surge o puede tejerse en el transcurso del tiempo, en una forma de metanoïa del corazón y de la inteligencia, de los ojos y de los oídos, llevando a Zambrano a percibir lo sublime en el no-ser, en lo dañado, en lo despreciado, en lo pequeñísimo, en lo simple, en lo humilde, a asombrarse frente a un rostro sin brillo aparente, que la humanidad rechaza.

Through painting, as she testifies in several of her writings, among others in Algunos lugares de la pintura, through her autobiographical essay, Delirio y destino, or in her text entitled “El idiota” and in all her essays dedicated to Velázquez’s “Niño de Vallecas”, María Zambrano lives personal and “privileged” experiences, with the being. Painting offers her “revelations”. Some masterful works can put her in the presence of the soul of things and of any being, in the event of an encounter, which arises or can be woven in the duration, in a form of metanoïa of the heart and the intelligence, of the eyes and the ears, leading Zambrano to perceive the sublime in the non-being, in the damaged, the despised, the smallest, the simple, humble things, to be astonished in front of a face without apparent brilliance, that humanity rejects.

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