Trente ans d'exil en Suisse. José Herrera Petere (Genève, 1947-1977)

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9 mars 2015

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Rose Duroux, « Trente ans d'exil en Suisse. José Herrera Petere (Genève, 1947-1977) », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine (de 1808 au temps présent), ID : 10.4000/ccec.5625


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En 1946, l’écrivain José Herrera Petere (Guadalajara, 1909-Genève, 1977), en exil au Mexique, accepte un contrat lucratif comme fonctionnaire du BIT (Bureau International du Travail). Il arrive à Genève en février 1947. Il restera trente ans en Suisse. Éloigné des cercles de l’exil les plus influents et du public espagnol, il est coupé de l’humus qui le nourrissait. Alors, il va rechercher la compagnie des écrivains suisses, notamment celle des « poètes de Genève ». Il ne tarde pas à entrer dans le milieu des revues littéraires suisses de langue française, progressistes, telles que Rencontre et Jeune Poésie, et à collaborer. Cette sociabilité nouvelle va marquer, profondément, sa création. Il n’écrira plus de romans. Les recueils de poésie qu’il publiera seront bilingues, généralement traduits par ses amis poètes. Il était reconnu en Suisse mais ce que lui attendait, c’était un appel de l’Espagne, qui ne vint jamais. C’est là une expérience originale dans la diaspora républicaine.

En 1946, el escritor José Herrera Petere (Guadalajara, 1909-Ginebra, 1977), exiliado en México, acepta un contrato lucrativo como funcionario de la OIT (Organización Internacional del Trabajo). Llega a Ginebra en febrero de 1947. Se quedará treinta años en Suiza. Alejado de los círculos del exilio más influyentes y del público español, está cortado del humus que lo nutría. Entonces va al encuentro de los escritores suizos, buscando esencialmente la compañía de los « poetas de Ginebra ». No tarda en entrar en los círculos de las revistas suizas de lengua francesa, progresistas, tales como Rencontre o Jeune Poésie, y a colaborar. Esta sociabilidad nueva va a marcar profundamente su creación. No volverá a la novela. Todos sus poemarios serán bilingües, traducidos en general por sus amigos poetas. Era reconocido en Suiza pero lo que él esperaba era una llamada de España que nunca vino. Es la suya una experiencia original dentro de la diáspora republicana.

In 1946, the writer José Herrera Petere (Guadalajara, 1909-Geneva, 1977), in exile in Mexico, accepted a lucrative contract as civil servant of ILO (International Labour Organization). He arrived in Geneva in february 1947. He stayed thirty years in Switzerland. Far from the most influential circles of exiled people and of the Spanish public, he was separated from the humus which nurtured him. Then, he sought the company of Swiss writers, in particular that of the « Geneva poets ». He soon joined the circle of Swiss progressive literary reviews, written in French, such as Rencontre and Jeune Poésie, and he collaborated. These new circles influenced his work deeply. He no longer wrote novels. The poems he published are bilingual, usually translated by the poets who were friends with him. He was recognized in Switzerland, but what he expected was a call from Spain, which never came. It is an original experience in the republican diaspora.

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