14 février 2020
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Didier Alexandre et al., « Le Jardin des Plantes », Cahiers Claude Simon, ID : 10.4000/ccs.1401
« Nous sommes tous de lopins » écrit Montaigne. Et Claude Simon d’ajouter : « Toute œuvre peinte ou écrite […] n’est jamais qu’une combinaison de fragments […]. En littérature, Joyce et Proust ont été, me semble-t-il, les premiers à ne pas cacher qu’il s’agissait de travaux d’assemblage et à composer des textes qui ne prétendaient plus enseigner ni démontrer quoi que ce soit. » Jamais autant que dans Le Jardin des Plantes, Simon n’invite à considérer l’œuvre comme assemblage de fragments hétéroclites – éclats de récits, anecdotes, notes de voyages ou de lectures, choses vues ou citations – que le romancier dispose sur la page en blocs de texte, composant une œuvre tout en échos, contrastes et correspondances. Articuler fragment et totalité : tel est l’enjeu des études rassemblées dans ce volume qui propose, vingt ans après sa parution, de revisiter Le Jardin des Plantes, mais aussi de rendre l’hommage que nous devons à celle qui, des décennies durant, accompagna la vie et l’œuvre du romancier, Réa Simon.