Repousser les limites de l’acculturation médicale : La médecine navale française au chevet d’un orient méditerranéen forcément insalubre (Première moitié du xixe siècle)

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5 juillet 2019

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Benoît Pouget, « Repousser les limites de l’acculturation médicale : La médecine navale française au chevet d’un orient méditerranéen forcément insalubre (Première moitié du xixe siècle) », Cahiers de la Méditerranée, ID : 10.4000/cdlm.10859


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Dans cet article, il s’agit de proposer une réflexion portant sur la confrontation des médecins de la marine française aux risques épidémiques en Orient (en particulier le choléra) et alors que la France tente de peser à nouveau après 1815 dans les affaires méditerranéennes. Les forces navales sont à la fois considérées comme des acteurs essentiels d’une police sanitaire des mers tout autant que vecteurs potentiels de maladies contagieuses. En prenant appui sur cette aporie, et en soulignant les contingences propres aux formes d’organisations et aux missions des forces navales, l’intention de ce travail est de voir comment les médecins de la marine font face à ces épidémies rencontrées chez cet « Autre » méditerranéen, dans la diversité confessionnelle et culturelle de ce que ce terme peut recouvrir. Sujets de fascination autant que d’aversion, ces « autres » méditerranéens sont autant d’âmes à éclairer des lumières de la médecine occidentale que des réservoirs de savoirs et de pratiques empiriques dans une période d’interrogation quant à la nature des maladies épidémiques et aux moyens curatifs à leur opposer.

This article presents a reflection on French Navy doctors’ encounter with epidemic risks in the Orient (in particular with cholera) in the post-1815 period when France was attempting to regain influence in Mediterranean affairs. The Navy was perceived both as an essential actor in the sanitary policing of the seas, and as potential vectors of contagious diseases. Working from this contradiction, and bearing in mind the specificities of the Navy’s organization and missions, this paper explores the way that Navy doctors dealt with the epidemics encountered in these “other” Mediterranean regions with all their religious and cultural diversity. Both fascinating and repulsive, “Others” were seen as souls in need of enlightenment by the lights of Western medicine, but also as reservoirs of knowledge and empirical practices in a period of questioning about the nature of epidemic diseases and the curative means to oppose them.

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