18 juillet 2019
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David Do Paço, « Une collaboration économique et sociale : consuls et protecteurs des marchands ottomans à Vienne et à Trieste au xviiie siècle », Cahiers de la Méditerranée, ID : 10.4000/cdlm.11291
Cet article propose une histoire comparée de la création du consulat général des Ottomans de Vienne et du consul des nations grecque et ottomane à Trieste au dix-huitième siècle. Dans le cadre d’une monarchie composite comme celle des Habsbourg d’Autriche, le consulat relève de la collaboration d’un marchand, d’une famille, d’une nation ou d’un corps constitué au gouvernement exercé par le prince. Le consulat permet de sécuriser des sources de revenu d’un marchand, d’institutionnaliser une position de domination sociale ou de récompenser sous la forme d’une rente un serviteur ou une famille zélée. Les avantages que représente le consulat sont disputés entre les marchands et les corps constitués ; le service de la monarchie est en conséquence attractif. Le consulat n’est par ailleurs ici qu’une modalité parmi d’autres d’association des marchands ottomans au commerce de la monarchie autrichienne.