Une collaboration économique et sociale : consuls et protecteurs des marchands ottomans à Vienne et à Trieste au xviiie siècle

Fiche du document

Date

18 juillet 2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0395-9317

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1773-0201

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

Consulat Tergeste

Citer ce document

David Do Paço, « Une collaboration économique et sociale : consuls et protecteurs des marchands ottomans à Vienne et à Trieste au xviiie siècle », Cahiers de la Méditerranée, ID : 10.4000/cdlm.11291


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article propose une histoire comparée de la création du consulat général des Ottomans de Vienne et du consul des nations grecque et ottomane à Trieste au dix-huitième siècle. Dans le cadre d’une monarchie composite comme celle des Habsbourg d’Autriche, le consulat relève de la collaboration d’un marchand, d’une famille, d’une nation ou d’un corps constitué au gouvernement exercé par le prince. Le consulat permet de sécuriser des sources de revenu d’un marchand, d’institutionnaliser une position de domination sociale ou de récompenser sous la forme d’une rente un serviteur ou une famille zélée. Les avantages que représente le consulat sont disputés entre les marchands et les corps constitués ; le service de la monarchie est en conséquence attractif. Le consulat n’est par ailleurs ici qu’une modalité parmi d’autres d’association des marchands ottomans au commerce de la monarchie autrichienne.

This paper applies a comparative approach to the establishment of the General Consulate of the Ottomans in Vienna and to that of a consulate of the Greek and Ottoman nations in Trieste in the eighteenth century. In a composite monarchy such as that of the Habsburgs of Austria, the consular mission was based on the economic and social collaboration between a merchant, a family, a nation or a corporate body and the reigning household. Holding a consular position meant securing a stable income to a merchant, institutionalising a position of social domination, or being able to reward a loyal servant or family by granting them an annuity. Merchants and corporate bodies competed to access such advantages, and the service of the Austrian monarchy was consequently attractive. However, a consular position was only one among several possible forms through which Ottoman merchants participated to the growth of Austrian trade.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en