Prendre parti pour ne pas mourir : les Rossi di San Secondo entre Espagne, France et Papauté à la fin des guerres d’Italie

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21 février 2024

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Pierre Nevejans, « Prendre parti pour ne pas mourir : les Rossi di San Secondo entre Espagne, France et Papauté à la fin des guerres d’Italie », Cahiers de la Méditerranée, ID : 10.4000/cdlm.16803


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Durant les guerres d’Italie, les élites italiennes doivent composer avec les différents partis en conflit, qu’ils soient italiens ou ultramontains. De leurs stratégies d’alliance, de ralliement ou de neutralité peut dépendre leur capacité à maintenir les fondements de leur pouvoir (assise territoriale, fonctions et titres prestigieux, clientèles). À travers le cas des Rossi di San Secondo, une famille parmesane, cet article étudie les mécanismes sociaux et politiques permettant à ces élites de survivre aux recompositions politiques et territoriales induites par les guerres d’Italie. Alors que le pape Paul III Farnèse menace leurs positions dans le but de créer les duchés de Parme et de Plaisance pour son fils naturel, les frères Rossi trouvent leur salut auprès de l’un de leurs cousins, Côme de Médicis, duc de Florence. Ce ralliement familial les pousse à quitter progressivement leur attachement traditionnel au royaume de France, pour intégrer l’Italie espagnole. L’article montre que les Rossi parviennent à restaurer puis maintenir leurs positions à Parme par l’obtention de fonctions aux échelles centrale et internationale, au sein du parti espagnol, mais aussi au-delà, en se ménageant une porte de sortie quelle que soit l’issue du pontificat de Paul III d’un côté, des guerres d’Italie de l’autre.

During the Italian wars, Italian elites had to deal with the many conflicting parties, whether those were Italian, French or Spanish. Their ability to maintain the foundations of their power (territorial control, prestigious functions and titles, clienteles) depended on their strategies of alliance, association or neutrality. Through the case study of the Rossi di San Secondo, a Parma family, this article examines the social and political mechanisms used by these elites to survive the political and territorial changes induced by the Italian wars. As Pope Paul III Farnese threatened their territory to create the duchies of Parma and Piacenza for his natural son, the Rossi brothers found their salvation in their cousin, Cosimo de Medici, Duke of Florence. Because of this leverage, they had to progressively give up on their traditional attachment to the kingdom of France and integrate the Spanish party. This paper shows that the Rossi family managed to restore and maintain their positions in Parma by obtaining central and international positions within the Spanish party. In addition, they were also able to keep their options open, regardless of the outcome of Paul III’s pontificate on the one hand, and of the Italian wars on the other.

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