21 février 2024
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1773-0201
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0395-9317
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Giuseppe Mrozek Eliszezynski, « Punir et prévenir. Les élites napolitaines et le pouvoir espagnol après la révolte de 1647-1648 », Cahiers de la Méditerranée, ID : 10.4000/cdlm.16858
L’article porte sur la répression organisée par le comte Oñate, vice-roi de Naples, après la révolte de 1647-1648. Non seulement Oñate fit condamner ou força à l’exil de nombreux chefs rebelles et membres de la classe populaire, mais il accusa aussi avec insistance certains aristocrates napolitains de comploter contre le pouvoir espagnol, en faveur de la monarchie française, avant et pendant la révolte. L’intention du vice-roi était non seulement de punir les sujets du roi d’Espagne qui s’étaient rendus coupables du crime le plus grave, la déloyauté envers leur souverain, mais aussi de les empêcher d’ourdir de nouvelles révoltes et conspirations à l’avenir, en les privant de leur liberté. Les accusés, malgré une longue et sincère défense, ne purent empêcher une forte diminution de leur pouvoir et de leur influence.