Écoles d’élèves-officiers « indigènes » en Algérie (1912-1946)

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15 décembre 2010

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Résumé Fr En

En 1912, parallèlement à l’extension de la conscription et à la création de nouveaux régiments de tirailleurs et de spahis, la France élabore un projet d’École préparatoire d’officiers indigènes. Or, l’ouverture effective d’une école de ce type à Miliana, en 1916, comme la création en 1942 de l’École de cavalerie d’Alger, transférée à la fin de cette même année, après le débarquement allié de novembre, à Bou Saada sous le nom d’École des élèves officiers indigènes d’Algérie et de Tunisie, sont marquées par les hésitations, atermoiements et contradictions du gouvernement français, pris entre les réticences de l’armée et la volonté de renforcer l’assimilation des «indigènes». Qui doit rentrer dans ces écoles? Quel est le but poursuivi à long terme? L’auteur s’efforce de répondre à ces questions en distinguant les aspects politiques de l’élaboration et de la mise en œuvre de tels projets. De fait, ces interrogations précises permettent de cerner, dans le contexte algérien, les écarts entre les discours et la politique menée dans les faits de même que, bien plus largement, les ressorts de l’ensemble de la politique coloniale menée par la France.

In 1912 in parallel to the development of conscription and creation of new regiments of skirmishers and spahis, France works out a project of a training school of native officers. But the effective opening of this type of school in Miliana in 1916 as well as the creation of horses school of Alger in 1942 which was transfered at the end of the same year, after the allies landing in November, to Bou Saada under the name of school of the native student-officers of Algeria and Tunisia, are marked by hesitations, prevarication and contradictions of the french government caught between reluctance of the army and will to consolidate the assimilation of natives. Who must enroll these schools? What is the long term goal? The author tries to answer these questions by distinguishing the political aspects of working out and implement of such projects. In fact these precise interrogations allows to define in the algerian context the spaces between speeches and reality politics as well as more largely the spirit of the whole colonial politics lead by France.

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