13 juin 2014
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Mehdi Jerad, « Mustapha Ben Hamza, un captif de la course dans la régence de Tunis : de la servitude au monde des affaires (fin XVIIIe- début XIXe siècle) », Cahiers de la Méditerranée, ID : 10.4000/cdlm.7308
Ce travail aborde deux questions : le statut concret du converti à l’islam et sa perception par la société d’accueil, ainsi que les possibilités réelles de l’intégration des anciens captifs, islamisés et affranchis. L’exemple de Mustapha Ben Hamza, étudié ici, montre d’abord la difficulté documentaire que rencontre l’historien pour la reconstitution de ces itinéraires, mais démontre surtout que la conversion seule ne suffit pas à donner à l’ancien captif le statut d’homme libre. Ni les fonctions makhzéniennes, ni l’enrichissement, ni le mariage ne font du converti l’égal de l’homme né libre. L’intégration est une question de générations et d’étapes successives.