Tra penne e fucili. Albert Camus e gli ambienti intellettuali nell’Europa fra gli anni Trenta e gli anni Cinquanta

Fiche du document

Date

15 décembre 2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0395-9317

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1773-0201

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

d’Orsi Angelo, « Tra penne e fucili. Albert Camus e gli ambienti intellettuali nell’Europa fra gli anni Trenta e gli anni Cinquanta », Cahiers de la Méditerranée, ID : 10.4000/cdlm.8632


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Albert Camus commence à exercer le journalisme dans la période de l’entre-deux-guerres, en Algérie, et plus tard en France, avec la Résistance. Il voulut être homme de gauche, dans un premier moment avec les communistes, et ensuite proche des anarchistes. Il s’approcha enfin de la social-démocratie, sans pour autant l’embrasser complètement. Il fut surtout un homme libre. Comme Antonio Gramsci, qui mourut en 1937, l’année où Camus commença son activité de journaliste, il fut toujours à la recherche de la vérité sans se soucier de la politique. Véritable intellectuel engagé, certainement un peu sui generis, il se distingua tout de même du model de la gauche intellectuelle parisienne, sur laquelle l’hégémonie était exercée par Jean-Paul Sartre et le groupe des Temps modernes. Une différence qui devint distance avec les polémiques sur L’Homme révolté et, plus tard, autour de la guerre d’Algérie et du refus du terrorisme, même pour la « bonne cause ». Dans un certain sens, c’est précisément sa dimension « impolitique », c’est-à-dire une politique qui ne renonce jamais à la morale, qui rend aujourd’hui son œuvre littéraire et philosophique particulièrement stimulante.

Albert Camus started his journalistic career in the difficult period of the « entre-deux-guerres » in Algeria and later in France where he fought with the Resistance. Driven by his aspiration to be a man of the left, he became involved with the Communist party, then moved closer to the anarchist movement and eventually embraced social democracy. But above all, Camus was a free man. Like Antonio Gramsci, who died in 1937 when he started his journalistic activity, Albert Camus always searched for the truth regardless of party politics. Camus was a truly committed intellectual, but one of its own kind: he kept away from the model of the Left Bank intellectual embodied by Jean Paul Sartre and the group of Les Temps modernes. This difference became distance with the controversies on L’Homme révolté and later on the Algerian war, when Camus expressed his refusal of terrorism, even in the name of “a good cause”. In a sense, it is precisely his work’s “un-politicalness” –where politics never cease questioning moral issues– that makes Camus’ literary and philosophical work so stimulating today.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en