14 décembre 2018
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Basil C. Gounaris, « Blood Brothers in Despair: Greek Brigands, Albanian Rebels and the Greek-Ottoman Frontier, 1829‑1831 », Cahiers balkaniques, ID : 10.4000/ceb.11433
Dans les dernières années de la catastrophique guerre d’indépendance grecque (1829‑1831), la frontière nord de la Grèce qui fut suggérée, changea trois fois. Le futur incertain de la région, les pressions du gouvernement central en vue de créer une armée régulière et d’assurer la sécurité dans les nouvelles régions frontalières mirent les élites grecques et albanaises dans une position difficile, après dix ans de durs combats. Leurs options étaient réduites et leur prospérité, comme mercenaires, menacée. Les réactions, que ce soit comme alliés ou comme ennemis, de l’Empire ottoman déclinant et de l’État grec en construction étaient imprévisibles. Il y avait diverses réactions possibles mais leur choix fut le même : négocier sévèrement leur place avant de se soumettre, même si cela supposait une révolte et des luttes civiles. De l’autre côté, leurs adversaires, le gouverneur Ioannis Capodistria et le Grand vizir Mehmed Reşid devaient montrer aux grandes puissances à la fois leur volonté et leur capacité d’improvisation, pour conserver leur prestige et retrouver les territoires qu’ils risquaient de perdre. Le tracé d’une frontière contraignit finalement autant les combattants que les politiques à changer leur tactique et à revoir leurs alliances.