İbrāhīm and the White Cow – Guild Patrons in Evliyâ Çelebi’s Seyahatnâme

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10 juin 2013

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Gisela Procházka-Eisl, « İbrāhīm and the White Cow – Guild Patrons in Evliyâ Çelebi’s Seyahatnâme », Cahiers balkaniques, ID : 10.4000/ceb.3980


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Résumé En Fr

The most splendid and famous guild parades in Istanbul were held in the 16th and 17th centuries; of those guild parades, the parade of 1638 definitely was the largest and most spectacular in terms of participants This event is elaborately described in the first volume of Evliyâ Çelebi’s Seyahatnâme, In this paper I wish to briefly consider one previously neglected aspect of this text: Evliyâ’s more or less detailed discussion of the pīrs, the guild patrons. I will begin with a general overview about how Evliyâ introduces these pīrs ; next, I will discuss the longer stories or legends about these pīrs which Evliyâ narrates – though there are not many, unfortunately. Then I will highlight the most significant themes of these stories to show why particular individuals were chosen as pīrs for certain guilds. Finally, I will briefly summarize the similarities and differences between these pīrs and the patrons of the Christian guilds of Europe.

Les plus splendides et fameuses parades de corporations à Istanbul ont eu lieu aux xvie et xviie siècles ; parmi elles, celle de 1638 fut, sans aucun doute, la plus spectaculaire et la plus grande en termes de participants. Cet événement est largement décrit dans le premier volume du Seyahatnâme d’Evliyâ Çelebi. Dans cet article je veux aborder brièvement un aspect jusque-là négligé : la discussion plus ou moins détaillée par Evliyâ des pīrs, les dirigeants des corporations. Je commencerai par un survol général de la façon dont Evliyâ introduit ces pīrs, ensuite je discuterai les légendes et récits – peu nombreux malheureusement – qu’Evliyâ nous raconte à leur sujet. Ensuite je mettrai en lumière les thèmes les plus significatifs de ces histoires pour montrer pourquoi des individus en particulier étaient choisis comme pīrs pour certaines corporations. Enfin je concluerai rapidement sur les similitudes et les différences entre ces pīrs et les patrons des corporations chrétiennes en Europe.

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