22 mars 2016
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Sophia Felopoulou, « Manger dans le théâtre néo-hellénique », Cahiers balkaniques, ID : 10.4000/ceb.6162
Cette communication, à travers un corpus de pièces écrites entre 1996 et 2008, de Maria Laïna, Akis Dimou, Vassilis Katsikonouris, Sakis Serefas, essaye d’associer l’écriture dramatique des dernières années avec les changements des pratiques sociales, culinaires et culturelles. La nourriture se présente dans les pièces en question en tant que besoin vital, besoin de communication avec l’autre, besoin d’auto affirmation. « Apprendre à manger » ou « apprendre à préparer son repas » devient quelquefois synonyme d’apprendre la vie et soi-même. Manger ne figure pas seulement dans le texte et les paroles des personnages, cela devient spectacle, avec la préparation du dîner sur scène, son partage avec les spectateurs, point de départ et prétexte pour parler de la politique et l’exposer sur scène. L’Hymne national de Michael Marmarinos en 2001 nous offre, indirectement, une vue différente de ce que « manger » et se réunir autour d’une table peuvent connoter, comme la quête de l’identité nationale et de la mémoire collective.