Un poste consulaire en Macédoine, Bitola-Monastir, 1851-1912

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10 juin 2012

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Bernard Lory, « Un poste consulaire en Macédoine, Bitola-Monastir, 1851-1912 », Cahiers balkaniques, ID : 10.4000/ceb.849


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Les consuls, plus détachés des nationalismes locaux, rendent compte des réalités sociales, culturelles et politiques de Bitola entre 1851 et 1912.L’article tente de restituer, à partir des archives consulaires de la ville macédonienne de Bitola, entre 1851 et 1912, une réalité sociale et culturelle de la Macédoine, moins filtrée par les idéologies nationales que celle que traduit la documentation interne en langues balkaniques. La plus grande partie des informations fournies par les correspondances consulaires provient des drogmans, interprètes assurant l’interface entre les autorités locales ottomanes et les consuls, mais les consuls s’informent aussi les uns les autres. À partir des années 1890, les questions politiques détrônent les intérêts économiques. Même si les historiens macédoniens de Bitola soulignent le rôle modernisateur des consuls, le corps consulaire y est trop restreint et replié sur lui-même pour exercer une influence significative. L’article analyse l’action politique des différents consulats. Ceux des États balkaniques organisent la subversion contre le pouvoir ottoman, ceux d’Autriche-Hongrie et de Russie, pays ayant des intérêts immédiats dans la zone balkanique, interviennent dans les affaires locales, officiellement ou de façon occulte, tandis que le rôle de ceux de Grande-Bretagne, d’Italie et de France est de maintenir le statut de Grande Puissance de ces pays.

The article attempts to restore, starting with the consular archives of the Macedonian city of Bitola, between 1851 and 1912, a social and cultural reality of Macedonia, less filtered by the national ideologies than that which translates the internal documentation into Balkan languages. The greatest part of the information furnished by the consular correspondences derives from drogmans, interpretors assuring the interface between the local Ottoman authorities and the consuls, but the consuls also inform one another. Starting in the 1890s, the political questions detrone the economic interests. Even if the Macedonian historians of Bitola underline the modernising role of the consuls, the consular corps is too restricted and turned in on itself to be able to exercise a significant influence. The article analyses the political action of the different consulates. Those of the Balkan states organise the subversion of Ottoman power, those of Austria-Hungary and Russia, having immediate interests in the Balkan area, intervene in local affairs, officially or secretly, while the role of those of Great Britain, Italy and France is to maintain this country’s Great Power status.

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