1 décembre 2022
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Raphaël Estève, « Bolaño geek », CECIL, ID : 10.4000/cecil.2449
Le but de ce travail est de mettre à profit le rapport – à la fois déclaré et manifeste – de Roberto Bolaño à ce qu’il est convenu d’appeler la « pop culture », pour proposer un agencement ou une articulation de plusieurs questionnements traditionnellement associés à son œuvre : la thématique du Lumpen, l’imbrication vitale de l’art et de son extériorité, et enfin la problématique du Mal que nos travaux antérieurs sur l’auteur n’ont jamais dissociée de celle du « devenir technique » heideggérien. Notre thèse centrale, à laquelle l’analyse du motif de la science-fiction dans son œuvre nous conduit, est ainsi celle d’un dépassement par l’auteur de la réflexivité postmoderne : un dépassement dans lequel, à notre sens, réside une bonne part de son pouvoir de fascination.