18 décembre 2017
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0751-4239
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2605-8359
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Winfried Siebers, « Alexander Kluge und die Frühe Neuzeit », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.1175
La liaison entre histoire et présent constitue un motif central dans l’œuvre d’Alexander Kluge. En ce sens, il est éclairant d’examiner sa réception de la première modernité (xvie‑xviiie siècle), d’autant que plusieurs fils rouges et motifs centraux de Kluge (Humanisme, les Lumières) émergent à cette époque. Par ailleurs, la première modernité ne constitue pas seulement un réservoir de matériau pour l’œuvre narrative de Kluge, ni ne se limite à n’être qu’un point relais vers l’Antiquité. Elle représente aussi et surtout un potentiel d’incitation à la représentation de sa pensée de l’encyclopédie. Dans cette contribution, ses références à la première modernité sont explicitées et expliquées à l’aide du « roman préféré » de l’auteur, La Princesse de Clèves (1678) de Madame de La Fayette, et de la revue de compilation savante Relationes curiosae (1681-1691) de Eberhard Werner Happel.