18 décembre 2017
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0751-4239
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2605-8359
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Hosung Lee, « Ein Kommentar zum Kommentar der Authentizität. Zur koreanischen Übersetzung der Lebensläufe von Alexander Kluge », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.1190
Quand un traducteur se donne pour but de faire parvenir un texte original d’une manière authentique à des lecteurs venant d’un horizon culturel différent, il doit identifier divers intertextes et contextes des phrases, citations et histoires. Il ajuste sa traduction pour permettre à la connaissance, à l’imagination et aux recherches des lecteurs d’établir les bonnes mises en rapport. Le traducteur se retrouve dans une situation comparable à celle de l’auteur du texte et, en ce sens, la traduction devient une sorte de question politique. Chez Alexander Kluge, les voix des auteurs, des narrateurs et des personnages se confondent souvent, ce qui rend la traduction particulièrement difficile. Cela mène inévitablement à une transformation du texte et à l’auto-division du traducteur en transcripteur, interprète et commentateur. En appliquant la coopération entre divers auteurs chère à Kluge à la traduction, on peut aussi comprendre l’idée de la « Bildung » propre à A. Kluge, c’est-à-dire le « pluralisme engagé », comme étant la tâche du traducteur.