Ambiguitätstoleranz und die Dinge des Lebens

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18 décembre 2017

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Résumé De Fr En

Der Artikel untersucht zunächst in der Literatur der Vormoderne das Verhältnis von Lüge und Verstellung zu Wahrheit und Wahrhaftigkeit. Die dort zu beobachtende Akzeptanz von Ambiguität verdankt sich der Tatsache, dass „Echtheit“ des Charakters in der moralistischen Semantik und „Intimität“ in der Klassifikation sozialen Lebens keine Kategorien waren. Das moralische, auf Augustinus zurückgehende Argument hingegen, das in Rousseaus Kardiognostik einen Höhepunkt erreicht, macht diese Aspekte zum Prüfstein des Individuums. Während heute in verschiedenen Feldern angeknüpft wird an das vormoderne „Rollenspiel des Lebens“, vermittelt die Literatur um 1900 – vor allem Schnitzler und Proust – eine Vorstellung der Irritationen und Qualen, die der Verdacht auslöst, wenn er in Intimkommunikation einbricht. Während in Schnitzlers Traumnovelle Ambiguität ausbalanciert wird, besetzt die Idee der generalisierten Falschheit von Zeichen und Charakter das Denken nahezu aller Protagonisten in Prousts Roman À la recherche du temps perdu. Dessen sprachphilosophischer und anthropologischer Einsatz ist radikal pessimistisch.

L’article porte d’abord sur la littérature des temps pré-modernes pour étudier la relation qu’y entretiennent le mensonge et la simulation à la vérité et la véracité. À l’époque, l’ambiguïté était acceptée, et la sémantique moraliste ne cherchait ni à scruter la “véracité” d’un caractère ni à sonder l’“intimité”. Par contre, l’argument moral, issu des écrits de Saint Augustin et poussé à l’extrême par Rousseau, fait de ces catégories la pierre de touche de l’individu et impose la concordance entre langue et cœur. Alors que l’on renoue aujourd’hui, dans plusieurs champs, avec l’idée du « jeu de rôle de la vie » des temps pré-modernes, l’intérêt de la littérature des années 1900 – surtout Schnitzler et Proust – fut de donner une idée des désarrois et des tourments déclenchés par le soupçon et par l’incapacité de distinguer mentir et dire vrai. Tandis que le couple de La nouvelle rêvée de Schnitzler arrive à équilibrer l’ambiguïté, le démon de la fausseté générale des signes et des caractères domine la pensée des protagonistes dans l’œuvre de Proust. Cette obsession témoigne d’une philosophie du langage et d’une anthropologie radicalement pessimistes.

The topic of this article is the relation between lie or falsehood and truth or truthfulness. It focuses first on the literature of pre-modern times, especially that of the moralists. They anticipated and accepted ambiguity and did not scrutinize a “true” character or probe into “intimacy”. In contrast, the moral argument, from St. Augustine to Rousseau, discovers the touchstone of truthfulness in the accordance of tongue and heart. Today, the return to the “role play of life” and the ambiguity of pre-modern times can be observed in several spheres. Instead, one main interest of literature around 1900 – especially Schnitzler and Proust – was to show the irritation and pain that suspicion and the impossibility of telling lying from truthfulness could cause in intimate communication. While the couple in Schnitzler’s Dream Story manages to balance out ambiguity, the obsessive idea of the general falsehood of signs and characters dominates the mind of nearly all protagonists in Proust’s novel À la recherche du temps perdu. This focus on suspicion underlines the pessimistic philosophy of language and anthropology.

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