18 décembre 2017
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Rainer Nägele, « Zur Kritik der Ehrlichkeit », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.1718
Depuis la fin du XVIIIe siècle, la rhétorique politique bourgeoise a fait du mensonge la chose la plus méprisable et de la sincérité la vertu par excellence. Or, elle ne veut pas admettre, malgré les critiques de penseurs éclairés – de Lessing jusqu’au XXe siècle en passant par Nietzsche –, qu’elle repose en cela sur l’insincérité. Depuis Jacob dans la Bible et le rusé Ulysse de l’Odyssée, le mensonge est l’un des éléments constitutifs de notre civilisation occidentale. Un constat qui suscite la réflexion et auquel le présent article est consacré.