18 décembre 2017
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0751-4239
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2605-8359
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jörg Döring et al., « Lüge, Fälschung, Plagiat. Über Formen und Verfahren prekärer Autorschaft », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.1871
Cet article aborde la question de la falsification et du plagiat comme formes particulières de la fiction littéraire, dans lesquelles le mensonge de l’auteur – qui, sinon, est non seulement accepté, mais parfois aussi socialement valorisé – est soumis à un processus spontané de renversement des valeurs dès qu’il est découvert. Ce qui a plu au premier abord est soudain devenu kitsch et a d’ailleurs toujours été mauvais. La paternité littéraire devient précaire parce que la congruence que l’on suppose entre l’auteur et son œuvre semble invalidée. L’analyse de cette dynamique de renversement des valeurs est menée ici à partir de trois exemples de falsification littéraire : Ich schreibe mein Herz in den Staub der Straße (1952) de George Forestier, Winterende (1990) de Luciana Glaser et Bruchstücke (1995) de Binjamin Wilkomirski.