Vom Bedürfnis zu glauben zum religiösen Grundakt

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2 novembre 2018

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Peter Gaitsch, « Vom Bedürfnis zu glauben zum religiösen Grundakt », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.2539


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Résumé De Fr En

Der Beitrag versucht, Max Schelers religionsphänomenologischen Ansatz für eine Analyse der Religion im 21. Jahrhundert fruchtbar zu machen. Die Überlegungen entfalten sich in vier Teilen. Der erste Teil präsentiert, unter dem Stichwort des „Postsäkularen“, eine Analyse der heutigen Situation der Religion und der Religionsphilosophie. Diese Analyse bildet die Grundlage für die Beurteilung zweier ausgewählter origineller zeitgenössischer Zugänge zum Verständnis von Religion, zum einen Julia Kristevas psychoanalytischen Zugang, zum anderen Bruno Latours soziologisch-existenziellen Zugang. Im vierten Teil wird gezeigt, inwieweit Schelers Wesensanalyse auch noch für die postsäkulare Situation der Religion einen angemessenen Verständnisrahmen liefert.

Cette contribution se propose de mobiliser l’approche phénoménologique de la religion qu’a développée Max Scheler pour une analyse de la religion au xxie siècle. À cette fin, il est procédé en quatre étapes. Tout d’abord est présentée une analyse de la situation post‑séculière de la religion et de la philosophie de la religion aujourd’hui. Cette analyse sert de base pour une évaluation critique de deux approches récentes de la religion, l’approche psychanalytique de Julia Kristeva et l’approche sociologique et existentielle de Bruno Latour. Dans ce contexte, la dernière partie vise à montrer dans quelle mesure l’analyse eidétique de Scheler offre encore aujourd’hui un cadre approprié pour comprendre la situation post‑séculière de la religion.

The paper treats Max Scheler’s phenomenological account of religion and attempts to make it useful for the analysis of the situation of religion in the 21st century. It unfolds in four parts. The first part presents an analysis of the postsecular situation of today’s religion and philosophy of religion. This analysis forms the basis for the critical assessment of two recent accounts of religion in the second and the third parts of the paper, namely Julia Kristeva’s psychoanalytic and Bruno Latour’s sociological-existential accounts. On this basis, the final part intends to show that Scheler’s eidetic analysis is still valuable insofar as it provides an appropriate framing for understanding the postsecular situation of religion.

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