Rethinking the Post-Secular and Secular with Habermas and Ambedkar

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2 novembre 2018

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Kanchana Mahadevan, « Rethinking the Post-Secular and Secular with Habermas and Ambedkar », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.2976


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Résumé De Fr En

Die liberale These der Säkularisation trennt Religion und Staat, um religiösen Dogmatismus zu bekämpfen. Daneben besagt diese These, dass Religion im öffentlichen Raum irrelevant wird, wenn sie durch die Wissenschaft, durch Politik und durch die Logik der Verwaltung ersetzt wird. Die Grenzen dieser These sind, im Zusammenhang mit der Rückkehr der Religion – häufig in der Form des Extremismus – in den öffentlichen Raum in jüngerer Zeit, eingehend diskutiert worden. Habermas’ Konzept des „Postsäkularen“ nimmt diesen Tatbestand auf und bedenkt das Verhältnis von Religion und Politik. Jedoch gelingt es Habermas nicht, über das binäre Schema von Zivilgesellschaft und Staat hinauszugelangen. Dies liegt an seiner Betonung der Diskursivität (wie Cooke konstatiert) und an seiner Konzentration auf den europäischen Kontext der Säkularisierung. Es wäre erhellend für Habermas, wenn er einen Blick auf den Kontext der indischen Diskussion über die Säkularisierung werfen würde, um von dort aus zur Frage der Möglichkeit eines Dialogs zwischen Religion und Politik zu gelangen. Das indische Gesetz definiert Säkularität in enger Verbindung mit Religion und formuliert zugleich die Möglichkeit der Reform von Religion. Jedoch haben die Diskussionen in Indien die aktive Rolle ausgeblendet, die Ambedkar spielt, wenn er die Kritik in die Religion einführt und Kastendiskriminierung mit fehlender religiöser Harmonie in Zusammenhang bringt. Ambedkar verortete Kasten- und Geschlechtsungleichheit in den dogmatischen religiösen Praktiken und den Doktrinen des Hinduismus. Konsequenterweise war für Ambedkar Religion zugleich die Basis für soziale Ungleichheit und der Weg ihrer Beseitigung. Dies wiederum lag an ihrem sozialen und öffentlichen Charakter. Indem Ambedkar Kritik, Vernunft und nichtdiskursive Erkenntnis in den öffentlichen Raum einführt, bietet er einen Weg aus jener Sackgasse, in der sich Habermas bezüglich der Integration von Religion und Politik befindet.

La thèse libérale de la sécularisation sépare la religion et l’État afin de combattre le dogmatisme religieux. Cette thèse affirme en outre que la religion n’a plus sa place dans l’espace public quand elle est remplacée par la science, la politique et par une logique gestionnaire et administrative. Les limites de cette thèse ont été discutées publiquement ces derniers temps en même temps qu’avait lieu un retour de la religion – souvent sous une forme extrémiste. Le concept habermassien du « post‑séculier » prend acte de cet état de fait et réfléchit au rapport entre religion et politique. Habermas ne parvient toutefois pas à dépasser le schéma binaire de la société civile et de l’État. Cela tient à l’accent qu’il met sur la discursivité (comme le constate Cooke) et à sa focalisation sur le contexte européen de la sécularisation. Il serait éclairant pour Habermas de prendre en considération le contexte de la discussion indienne sur la sécularisation, afin d’accéder à partir de là à la question de la possibilité d’un dialogue entre religion et politique. La loi indienne définit le séculier en étroite relation avec la religion et formule en même temps la possibilité d’une réforme de la religion. Les discussions qui ont eu lieu en Inde ont toutefois occulté le rôle actif joué par Ambedkar lorsqu’il a introduit la critique dans la religion et a rattaché la discrimination de caste à un manque d’harmonie religieuse. Ambedkar situe l’inégalité des castes et des sexes dans les pratiques religieuses dogmatiques et dans les doctrines de l’hindouisme. Par conséquent, la religion était pour Ambedkar la base de l’inégalité sociale mais aussi la voie de l’élimination de cette dernière. Or cela à son tour tenait à son caractère social et public. En introduisant la critique, la raison et une connaissance non discursive dans l’espace public, il propose une voie pour sortir de l’impasse où se trouve Habermas pour intégrer religion et politique.

The liberal thesis of secularism separates religion and the state to eradicate religious dogmatism. Further, this thesis also upholds that religion itself will become irrelevant in the public sphere when replaced by science, politics and administrative logic. Its limits have been widely discussed with reference to the recent renewal of religion in the public sphere, which often takes the form of extremism. Habermas’s notion of the ‘post-secular’ engages with this renewal in reflecting on the relationship between religion and politics. However, Habermas does not manage to move beyond the liberal binary opposition between civil society and state. This is because of his emphasis on argumentative discourse (as Cooke notes) and his focus on the European context of secularization. It would be instructive for Habermas to turn to the context of the Indian debates on secularism to work out the possibility of a dialogue between religion and politics. Indian law defines secularism in close association with religion and also articulates the possibility of religious reform. Yet Indian debates have ignored the active role of Ambedkar in introducing critique into religion and linking caste exclusion with religious disharmony. He located the inequalities of caste and gender in dogmatic religious practices and doctrines of Hinduism. Consequently, for Ambedkar, religion was both the basis of social inequality and its remedy. But this was because of its public, social character. By integrating critique, reason and non-discursive insight in the public domain, Ambedkar offers a way out of Habermas’s impasse to integrate religion and politics.

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