18 décembre 2017
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Cécile Vidal-Oberlé, « L’imitation dans le théâtre précoce d’Arthur Schnitzler », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.400
Les premières pièces (1889-1910) d’Arthur Schnitzler multiplient les références aux traditions dramatiques les plus diverses, tour à tour imitées, questionnées, voire récusées de façon parfois radicale. L’imitation sert parfois à opérer une véritable dé-construction du modèle, qui subit alors une inversion, souvent soulignée par des formes burlesques ou grotesques. Ainsi, dans certaines pièces en un acte, pantomimes ou pièces pour marionnettes, Schnitzler développe un théâtre non-textuel ou, au contraire, presque exclusivement narratif.Ce travail explore les fonctionnalités de l’imitation dans ces pièces, à la lumière des catégories définies par Gérard Genette dans Palimpsestes. Trois modalités d’imitation sont repérées et explorées successivement : de la confrontation au dépassement du modèle hérité, en passant par l’élaboration d’un contre-modèle, avant d’ébaucher, en creux, l’amorce d’une possible dramaturgie contemporaine.