La bourgeoisie berlinoise et les premières œuvres impressionnistes de la Galerie nationale du temps de l’Empire : un mécénat « juif » ?

Fiche du document

Date

18 décembre 2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0751-4239

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2605-8359

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Johanna Heinen, « La bourgeoisie berlinoise et les premières œuvres impressionnistes de la Galerie nationale du temps de l’Empire : un mécénat « juif » ? », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.7070


Métriques


Partage / Export

Résumé De Fr En

Im Jahre 1896 erwarb die Nationalgalerie in Berlin als erstes Museum einer europäischen Metropole – noch vor Paris – Werke der französischen Impressionisten. Ihr Direktor Hugo von Tschudi setzte sich damit bis zu seiner Demission 1909 über die wilhelminische Kunstdoktrin wie auch die deutsch-französische „Erbfeindschaft“ hinweg. Die Motive der Mäzene, die diese Werke stifteten, aber auch die Identität einiger von ihnen, blieben bislang weitgehend unerforscht. Die interdisziplinäre Studie von Johanna Heinen zeigt neue Erklärungsmuster für das Kunstmäzenatentum innerhalb der Berliner Bourgeoisie auf. Die Autorin dekonstruiert bisherige Thesen, die sich auf die jüdische Herkunft der Mäzene und das oppositionell gesinnte Bürgertum beriefen.

En 1896, la Galerie nationale de Berlin fut le premier musée d’une métropole européenne, avant même Paris, à acquérir des œuvres d’impressionnistes français. Son directeur, Hugo von Tschudi, défia ainsi jusqu’à sa démission en 1909 la doctrine artistique de l’empereur Guillaume II, faisant également fi de l’« inimitié héréditaire » franco-allemande. Les motivations des mécènes qui financèrent l’acquisition de ces œuvres, mais aussi l’identité de certains d’entre eux, étaient jusqu’ici restées largement inexplorées. L’étude interdisciplinaire de Johanna Heinen présente de nouvelles perspectives sur la promotion de l’art au sein de la bourgeoisie berlinoise. L’auteure déconstruit ainsi d’anciens modèles d’explication, qui avaient recours aux origines juives des mécènes et à une opposition politique de principe de la part de la bourgeoisie.

In 1896, the National Gallery in Berlin was the first museum in a European metropolis – even before Paris – to purchase works by French impressionists. Its director Hugo von Tschudi thereby defied, until his demission in 1909, both the art doctrine of Emperor William II and the Franco-German “hereditary enmity”. The motives of patrons who funded those works, as well as the identity of some of them, had until now remained largely unexplored. The author’s interdisciplinary study shows new explanatory patterns of art patronage within the Berlin bourgeoisie. She deconstructs previous explanatory models, which were based on the patrons’ Jewish origins and the politically controversial attitude of the bourgeoisie.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en