Droit moral et droit patrimonial chez les Goncourt

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30 octobre 2023

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Jean-Yves Mollier, « Droit moral et droit patrimonial chez les Goncourt », Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, ID : 10.4000/cejdg.1296


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Le Journal des frères Goncourt met en scène un certain nombre d’éditeurs de leur temps, d’Édouard Dentu à Georges Charpentier, en passant par Ambroise Firmin-Didot, Michel et Calmann Lévy et d’autres de leurs contemporains. Ces milliers de pages et de notations accumulées au fil du temps montrent aussi une évolution de l’attitude des deux écrivains, et surtout d’Edmond par rapport à leurs intermédiaires auprès du public. Ô combien jaloux de préserver intact leur droit moral, ils ne tolèrent aucune intrusion des éditeurs dans la littérarité de leurs œuvres. En revanche, sur le plan des droits patrimoniaux, ils n’ont pas de prétention précise et se montrent prêts à accepter aussi bien le compte d’auteur que le compte à demi, le compte d’éditeur l’emportant cependant avec le temps. Après 1870, la rencontre avec Georges Charpentier conduira Edmond de Goncourt à l’admettre dans son grenier, signe évident d’un changement d’attitude et, peut-être, de l’octroi d’un statut d’artiste à l’éditeur qui, en 1896, perd à la fois son auteur et sa maison d’édition.

The Journal of Goncourt brothers features a number of publishers of their time, from Édouard Dentu to Georges Charpentier, including Ambroise Firmin-Didot, Michel and Calmann Lévy and other of their contemporaries. These thousands of pages and notations accumulated over time also show an evolution in the attitude of the two writers, and especially of Edmond, in relation to their intermediaries with the public. O how jealous to preserve intact their moral rights, they do not tolerate any intrusion of the publishers in the literarity of their works. On the other hand, in terms of economic rights, they have no specific claim and show themselves ready to accept both the author's account and the half-account, the publisher's account however prevailing over time. After 1870, the meeting with Georges Charpentier will lead Edmond de Goncourt to admit him to his attic, an obvious sign of a change in attitude and, perhaps, the granting of artist status to the publisher. which, in 1896, lost both its author and its publishing house.

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