Imprimer, collecter et concentrer l’image des villes : lieux d’édition et représentations urbaines en Europe (fin du XVe siècle-milieu du XVIIe siècle)

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15 décembre 2023

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Eric Grosjean, « Imprimer, collecter et concentrer l’image des villes : lieux d’édition et représentations urbaines en Europe (fin du XVe siècle-milieu du XVIIe siècle) », Les Cahiers de l'École du Louvre, ID : 10.4000/cel.28316


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À partir du XVIe siècle, avec le développement de l’imprimerie, les villes trouvent de nouveaux moyens de se représenter et de diffuser largement l’image qu’elles souhaitent donner d’elles-mêmes. À ce jeu, les principaux lieux d’édition européens (Venise ou Paris par exemple) utilisent la productivité de leurs imprimeurs pour valoriser et diffuser leur propre image, voire pour imposer cette vision au reste de la communauté des imprimeurs, auteurs et éditeurs européens. La vue de ville se veut plus « réaliste », c’est-à-dire qu’elle cherche à représenter une vision proche de celle qu’aurait un observateur physique extérieur à la ville, sous forme de « portrait » ad vivo. Cependant, une certaine uniformisation de la représentation d’une ville dans les livres imprimés tend à s’installer au cours du XVIe siècle en Europe. Cette uniformisation repose sur 4 facteurs : la renommée et l’importance de ladite ville, la présence de monuments remarquables contribuant à la reconnaissance immédiate de la ville par son image et portant en eux-mêmes un éloge induit de cette ville, l’existence d’une capacité de production d’ouvrages imprimés assurant la promotion et la diffusion de cette représentation, la préexistence d’un plan ou d’une vue de la ville de grande dimension servant de référence à la production imprimée européenne.

From the sixteenth century onwards, with the development of printing, cities found new ways of representing themselves and widely disseminating the image they wished to project. Europe’s main publishing centres (Venice and Paris, for example) used the productivity of their printers to promote and disseminate their own image, and even to impose their vision on the rest of the community of European printers, authors and publishers. City views were intended to be more “realistic”, in other words, they sought to represent a vision like that which a physical observer outside the city would have had, in the form of a “portrait” from life. However, in Europe, a certain uniformity in the representations of cities in printed books set in during the sixteenth century. This standardisation was based on four factors: the renown and importance of the city in question, the presence of remarkable monuments that contributed to the immediate recognition of the city through its image and in themselves conveyed praise of the city, the existence of a production capacity for printed works that ensured the promotion and distribution of this representation, and the pre-existence of a large-scale plan or view of the city that served as a reference for European printed production.

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