Les danses « orientales » en France du xixe siècle à nos jours : histoire d’images, regards d’histoire

Fiche du document

Date

31 mai 2017

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2262-208X

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Anne-Laure Garrec, « Les danses « orientales » en France du xixe siècle à nos jours : histoire d’images, regards d’histoire », Les Cahiers de l'École du Louvre, ID : 10.4000/cel.656


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Le public français porte aujourd’hui un regard distinct sur les danses « orientales ». Il identifie par exemple la danse indienne à une discipline complexe à caractère sacré. Cette image est relayée par les lieux de spectacle la présentant comme un art traditionnel classique. La danse orientale fait au contraire l’objet d’un mépris collectif constant. La nudité partielle de son interprète conforte le stéréotype d’une « danse du ventre » vouée à séduire le public. Cette dichotomie de représentation illustre une appréciation critique différenciée des danses indienne et orientale. Pourtant, du xixe siècle aux années 1940, elles sont classées dans la même catégorie des pratiques exotiques sans distinction de valeur. En quoi la dissolution du système colonial européen a-t-elle pu conditionner la divergence radicale des regards portés sur ces deux formes d’expression dansées ?

The French public of today has a distinct way of looking at “Oriental” dances. For example, it identifies Indian dance with a complex discipline that is sacred in nature. This image is relayed by the performance venues that present it as a classic traditional art form. “Oriental” dance, on the contrary, is the object of contempt. The partial nudity of the performer reinforces the stereotype of a “belly dance” aiming to seduce the audience. This dichotomy of representation illustrates the differing critical assessments of Indian and oriental dances. Nevertheless, from the nineteenth century to the 1940s, they were classified in the same category of exotic practices irrespective of value. How may have the dissolution of the European colonial system conditioned the radically different ways of looking at these two forms of danced expression?

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en