La collection Campana au musée Napoléon III et la question de l’appropriation des modèles pour les musées d’art industriel

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26 octobre 2017

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Isaline Deléderray-Oguey, « La collection Campana au musée Napoléon III et la question de l’appropriation des modèles pour les musées d’art industriel », Les Cahiers de l'École du Louvre, ID : 10.4000/cel.721


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En 1861, la France achète une partie de la collection Campana dans l’idée de fonder un musée pour les arts décoratifs et industriels, capable de rivaliser avec les institutions similaires en Europe. Cette collection est présentée au public dans un éphémère « musée Napoléon III », durant quelques mois en 1862. Mais la situation de cette collection dans le paysage muséal français et parisien en cours d’élaboration ne fait pas l’unanimité : faut-il faire du musée Napoléon III une institution autonome et lui donner des missions proches de celles du South Kensington Museum de Londres ? Ou alors faut-il l’intégrer au Louvre, et nourrir ainsi ses collections de chefs-d’œuvre ? Articles de presse et publications aux propos acérés ponctuent le débat. Les partisans de la première solution espèrent que Paris puisse se doter d’un musée d’arts industriels qui stimule l’économie française, tandis que ceux de la seconde, qui auront gain de cause, veulent renforcer le musée universel qu’est le Louvre.

In 1861 France purchased part of the Campana collection with a view to founding a museum for the decorative and industrial arts capable of rivalling similar institutions in Europe. The collection was presented to the public in an ephemeral “Musée Napoléon III” for a few months in 1862. But there was no consensus on the location of the collection in the French and Parisian museum landscape being elaborated: should the Musée Napoléon III be made an autonomous institution and should it be given missions similar to the South Kensington Museum in London? Or should it be made part of the Louvre, and thus add to its collections of masterpieces? Press articles and caustic publications punctuated the debate. The partisans of the first solution hoped that Paris could endow itself with a museum of industrial arts that would stimulate the French economy, while the partisans of the second solution, who won the day, wanted to reinforce the universal museum that was the Louvre.

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