Notes sur les frontières ultimes de l’Europe et les fractures culturelles

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1 mars 2005

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Alain SERVANTIE, « Notes sur les frontières ultimes de l’Europe et les fractures culturelles », Cahiers d’études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien, ID : 10.4000/cemoti.1499


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Pour s’opposer à une adhésion de la Turquie à l’UE, certains milieux affirment que ce pays n’appartient ni culturellement, ni historiquement, ni géographiquement à l’Europe. L’auteur estime que les arguments avancés ne tiennent pas compte de la complexité historique de l’Europe du Sud-est et de l’imbrication des différentes cultures dans des frontières géographiques qui fluctuent au fil des événements politiques et ne peuvent être juridiquement déterminées. Évoquer la différence culturelle substitue un concept vague d’‘Europe culturelle’ à une obsolète opposition religieuse, basée sur la crainte du pouvoir d’attraction d’un Islam hédoniste, selon un schéma intellectuel présentant le Turc comme l’image inversée de l’Européen. Les relations internationales séculaires entre l’Empire ottoman et l’Europe montrent au contraire une continuité politique, juridique et culturelle, qu’une idéologie destinée à l’opinion interne des monarchies absolutistes – la condamnation du despotisme oriental – a contribué à nier.

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