30 mars 2004
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Michel JAN, « La politique de Pékin à l'égard de ses populations turcophones », Cahiers d’études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien, ID : 10.4000/cemoti.314
La politique des communistes chinois à l'égard des nationalités non-han de l'Ouest chinois, turcophones en majorité, a privilégié le principe d'unité et favorisé l'intégration progressive dans le grand ensemble à dominante han. Le développement économique devait être le principal facteur d'union nationale. Malgré des progrès dans ce domaine, ce sont les écarts avec les provinces de l'Est et entre les communautés qui accentuent les clivages et les tensions. Les tensions inter-ethniques se sont développées avec l'augmentation des transferts de populations han. L'accession à l'indépendance des républiques d'Asie centrale a intensifié les différences entre les nationalités non-han du Xinjiang tandis que le gouvernement chinois étendait sa dynamique politique et économique dans cette direction.