31 mars 2004
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Souha TARRAF-NAJIB, « Immigration ancienne et territorialisation inachevée : les familles libanaises du Sénégal », Cahiers d’études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien, ID : 10.4000/cemoti.650
L'immigration libanaise au Sénégal est ancienne, elle a très rapidement, dès l'entre-deux-guerres mondiales, donné lieu à une installation familiale, c'est-à-dire pour le long terme, dans ce pays, centre de l'empire colonial français en Afrique de l'Ouest. S'ils se sont regroupés en grande partie dans un secteur central de la ville de Dakar qu'ils ont contribué, à leur manière, à édifier, les immigrés libanais et leurs descendants se sont organisés en priorité par familles, par confession et par région d'origine. Une confession, celle des musulmans chiites, et une région, celle du Liban-Sud, sont devenus après 1945 très nettement sur-représentées. Actuellement ces individus et ces communautés de familles sont dans une période charnière de leur présence au Sénégal. Entre rester et partir, se déploient différents types de stratégies d'occupation de l'espace.