13 mai 2009
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Amélie Dumoux et al., « Complots, comploteurs et sénateurs condamnés à Rome sous les Julio-Claudiens », Cahiers d’histoire, ID : 10.4000/ch.420
Au grand dam des opposants, Auguste ne mourut pas vers 23 av. J.-C. Il s’éteignit dans sa maison de Noles en 14 ap. J.-C. dans sa soixante-seizième année. Ce qui n’empêcha pas la rumeur de laisser entendre que Livie aurait contribué à cette fin. L’historien, après une relecture des sources, s’aperçoit bien vite que le mythe de la perfection et de la tranquillité du principat augustéen a été construit après la mort de son fondateur. Décrié et menacé de son vivant par les complots des sénateurs animés par de vieilles rancunes nées des guerres civiles de la fin de la République, le système augustéen, après avoir été purement et simplement haï par les comploteurs qui voulaient sa destruction au début du Ier siècle de notre ère, finit par être accepté. Le comploteur existait toujours. Il ne rêvait plus que de remplacer un princeps jugé inconvenant par un Romain plus digne.