Le Traité de Lyon (1601)

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28 janvier 2008

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Robert Beck et al., « Le Traité de Lyon (1601) », Cahiers d’histoire, ID : 10.4000/ch.472


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Les Cahiers d'histoire se devaient de consacrer un numéro particulier à la paix de Lyon qui, en 1601, rattache à la France la Bresse, le Bugey et le pays de Gex. Le traité, signé le 17 janvier 1601 par les plénipotentiaires, est ratifié par Henri IV le 20 janvier 1601. Il est enregistré à Turin le 6 mars, à Lyon et Bourg-en-Bresse le 14 mars, et à Grenoble le 20 mars ; le serment enfin est prêté par les deux princes, respectivement à Paris et à Turin, le 2 décembre 1601. Ce traité peut être lu à plusieurs niveaux successifs. En effet, non seulement par lui-même mais aussi par les événements qui lui sont liés avant et après sa conclusion, il met en jeu des hommes et des espaces à différentes échelles. Sur le plan des hommes, l'enjeu est tout autant le destin de plusieurs personnalités de premier plan (tel Biron), que de collectivités entières dont l'avenir bascule définitivement (les Bressans échangés contre les habitants de Saluces). Sur le plan des territoires, s'effectue une recomposition des espaces. Ainsi, pour la France, s'engagent des processus d'ajustement entre une série de pièces emboîtées, Lyon (qui désormais n'a plus la situation d'une ville frontière), la Bresse (dont des traités préciseront dans les années suivantes les limites), et l'ensemble du territoire du royaume (dont les contours sont redessinés), à l'intérieur du vaste puzzle européen.

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