La banque de la Nouvelle-Calédonie. Existence éphémère, expérience oubliée (1874-1877)

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13 mai 2009

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Banques

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La Nouvelle-Calédonie, colonie pénale peu peuplée, était en 1870 tributaire des commerçants et du Trésor public pour l'ensemble des opérations bancaires. Née d'une société de colonisation d'initiative privée, la Banque de la Nouvelle-Calédonie fut une expérience distincte des anciennes banques coloniales et dont le nouveau cadre statutaire servit ensuite à la Banque d'Indochine. La banque reçut l'aval du gouvernement sous la forme d'une autorisation puis d'un privilège. Rapidement, la banque avait su créer des facilités de crédits et les transactions avec la proche Australie en furent facilitées. Pourtant, affrontée à des difficultés (conjoncture, organisation) elle perdit rapidement le soutien d'un gouvernement davantage soucieux des apparences que d'une réelle efficacité. La méfiance du gouvernement, par le refus des billets de la banque dans les caisses du Trésor public et l'escompte de chargements de nickel, invendus en Europe, conduisirent la banque aux deux écueils que sont la perte de confiance et la perte de crédit. Conséquence, officiellement, de la crise minière, la faillite de la banque fut ensuite occultée par la révolte canaque de 1878. Ce n'est qu'en 1888 que le gouvernement, après diverses demandes, obtient de la Banque de l'Indochine une succursale à Nouméa. La colonisation française, dont cet établissement bancaire n'est qu'un infime élément, ne bénéficia pas de moyens importants et cohérents, à la hauteur des projets proclamés pour la Nouvelle-Calédonie.

New Caledonia, a little populated penal colony, was tributary of tradesmen and the Treasury for the whole banking operations in 1870. Born from a company of colonization based on private initiative, the "Banque de la Nouvelle Caledonie" was an experiment distinct from the old colonial banks of which the new statutory framework was used then for the "Banque de l'Indochine". The bank was supported by the Government thanks to an authorization then a privilege. However, confronted with difficulties (economic situation, organization) it quickly lost the support of a Government was much more concerned with appearances than with effectiveness. Quickly, the bank had known facilities, and the transactions with close Australia were made easier by it. However, the mistrust of the Government being expressed by the refusal of banknotes by the Treasuary then the discount of the unsold nickel in Europe, led the bank to two difficulties which were: the loss of confidence and the loss of credit. Officially, the consequence of the mining crisis, the bankruptcy of the bank was later occulted by the Kanak revolt of 1878. It is only in 1888 that the Government , after various requests, obtained from the "Banque de l'Indochine" a branch in Noumea. French colonization, this banking house which was not a trival element, did not profit from significant and coherent means, in order to reach the aims proclaimed for New Caledonia.

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