Some thoughts on the banality of evil, inspired by a conversation with Jean-Paul Brodeur

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11 octobre 2013

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Si la notoriété de Jean-Paul Brodeur est en grande partie due à ses recherches sur la police, il est un autre domaine, plus méconnu du grand public, qui le passionnait et le fascinait, à savoir les formes extrêmes de violence, dont le génocide et le crime contre l’humanité. Dans le cadre de cet article, je prolonge un dialogue que nous avions entamé avec Jean-Paul à propos du concept de banalité du mal, développé par Hannah Arendt. En particulier et à partir des contextes yougoslave et rwandais, je propose une extension de cette notion appliquée non pas tant ici aux fonctionnaires et bureaucrates, tels qu’ils constituaient le centre d’attention de la philosophie, alors concentrée sur l’Holocauste, mais bien plutôt des exécuteurs de terrain. Cette réflexion préliminaire révèle que la notion de banalité du mal peut être déclinée en quatre formes caractérisant la participation des exécuteurs ; soit la banalité de la similitude, de la familiarité, de l’idée et enfin de répétition.

If Jean-Paul Brodeur’s notoriety was mostly due to his work on police, his fascination for another field, namely extreme forms of violence like genocide and crimes against humanity, remained less known form the public. This article is an extension of a dialogue Jean-Paul and I had on the concept of banality of evil, such as developed by Hannah Arendt. In particular, and based on the Yugoslav and Rwandan contexts, I suggest an expansion of the concept’s application, yet this time not so much on civil servants and bureaucrats, who constituted Arendt’s center of interest while focusing on the Holocaust, but rather on field executioners. This preliminary insight reveals that the notion of banality of evil might be disaggregated into four subcategories that characterize executioners’ participation in mass violence, namely a banality of similitude, of familiarity, of idea and of repetition.

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