8 février 2022
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Laura Toppan et al., « Letteratura, potere ed etica. Laura Toppan dialoga con Gëzim Hajdari », reCHERches, ID : 10.4000/cher.10806
Le titre de ce dialogue fait référence à la publication en Albanie, en 2010, du volume Gjëmë. Genocidi i poezisë shipe (Chant funèbre. Le génocide la poésie albanaise) dans lequel Gëzim Hajdari parle du massacre perpétré contre les poètes de son pays pendant la dictature communiste de Enver Hoxa. C’est un livre qui tente de regrouper, pour la première fois, les fragments d’une mémoire collective et qui représente « l’autre vérité », cette vérité difficile à assumer, volontairement gardée sécrète par les diktats de la culture « officielle » de l’époque qui a essayé par tous les moyens d’effacer les traces de ce qui s’est passé dans les pièces où régnait la terreur imposée par l’État. Hajdari a commencé à ressembler tous ces documents (interviews, articles, témoignages directs) en Albanie – dans la région de la Darsía – pour continuer ensuite en Italie, en Ciociaría- où il vit en exil et il écrit en albanais et en italien.